top of page

/ Agir

 / îlot ouvert

Les principes de l’ilot ouvert :

  • L’ilot ouvert est d’abord caractérisé par l’autonomie des bâtiments, leur singularité. Les immeubles ne sont pas mitoyens.
  • En effet, les constructions sont implantées en bordure des voies publiques, mais des ouvertures sont ménagées entre eux. Les hauteurs des bâtiments sont variables.
  •  Des jardins privatifs occupent l’intérieur de l’îlot jusqu’au bord des voies.
  • L’indépendance des bâtiments permet tout d’abord d’offrir aux logements, et aux bureaux, des intérieurs d’îlots et à la rue, des ouvertures visuelles et l’entrée du soleil, de la lumière, de l’air. Finies les cours intérieures sombres et claustrophobiques, les rues-corridors. Chaque logement a trois orientations et de nombreuses vues, proches et lointaines.​
  • L’indépendance des bâtiments permet ensuite d’accueillir des bâtiments de programmes, de volumes et de matériaux tous différents et de façon aléatoire.
  • L’indépendance des bâtiments facilite leur transformation dans l’évolution du temps. Le durable c’est le transformable.

Christian Portzamparc pose la problématique de l’ilot ouvert dès la fin des années 1970, avec la réalisation parisienne de l’ensemble des Hautes Formes dans el XIIe arrondissement, déjà mentionnée précédemment. Avec cette première expérience, Christian de Portzamparc avait mis en place d’un dispositif qui faisait du vide, et non pas de l’objet architectural, le cœur même de l’ensemble. Il s’agissait, disait-il de « construire l’espace urbaine, [de] partir de cet espace en creux, de la cohérence de ce vide où s’installe la vie publique pour penser le bâti ». Il s’agissait donc de renverser la topique urbaine : non pas concevoir l’objet indépendant dans l’espace, mais concevoir l’espace comme préalable à l’installation des bâtiments, les bâtiments eux-mêmes ayant donc pour la première mission de constituer l’espace urbaine. Pour concevoir l’espace, le point de vue de celui qui regarde et parcourt l’ensemble est déterminant : c’est principalement à partir de représentations perspectives que le projet doit rendre compte de ses divers séquence urbaines, tout comme des rapports que les bâtiments entretiennent.
 

bottom of page