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Le concept "espaces verts" englobe les parcs et jardins, les espaces boisés ou cultivés, publics ou privés des zones urbaines et périurbaines. Ils bénéficient de nombreuses mesures de protection, tant au niveau du schéma directeur, que du Règlement national d'urbanisme ou du Plan d'occupation des sols (protection des espaces boisés, établissement de zones non constructibles, obligation de créer des espaces verts lors de la construction d'immeubles d'habitation...).
Locutions évocatrices mais imprécises dont il semble que l’inventeur en France fut, aux environs de 1925, J.C.N. Forestier, conservateur des parcs et les jardins de Paris.
Premiers espaces verts du genre, et les « parcs et jardins » ont toujours été présents dans la ville depuis la plus haute antiquité mais bien que souvent ouverts au public, ils ne constituaient pas de jardins publics, au sens contemporain du terme.
C’est sous le second empire que les jardins acquièrent les formes et les modes d’usage se caractérisent « le jardin public » encore si présent dans nos villes. C’est en effet une politique globale de définition et d’aménagement des espaces que le baron à Haussmann met en place. Pour des motifs d’hygiène, le préfet de Paris attachait, comme Napoléon III lui-même, une grande importance aux promenades et plantations. Le premier, il les désignait un terme global, celui d’ « espaces verdoyants ». il définit une typologie des espaces à créer ou à aménager selon des modalités précises, correspondant aux unités urbaines desservies par chacun de. Afin de distinguer les espaces strictement végété ou des espaces minéraux avec plantation d’arbres, on utilise parfois, l’expression d’espaces plantés pour nommer les seconds. La notion de par cet de jardins publics isolent, quant à elle, ce qui relève du domaine public, hors la voirie plantée.
Sous Haussmann, l’espace vert n’est plus une œuvre d’un architecte, ni d’un artiste paysager, mais d’un gestionnaire de service public. Ouverts à tous, les « espaces verdoyants » doivent être disposés dans al capital de manière à ce que chacun puisse également s’y rendre. Parcs périurbains et jardins intra-urbains (jardins publics, parcs, squares) promenade place et voies plantées, sont ainsi localisés précisément dans un souci de complémentarité, d’équilibre et d’homogénéité.
L’aménagement de ces lieux s’accompagne de la conception et de la mise ne place d’un mobilier urbain original, chargé d’affirmer la logique public et l’identité de l’aménagement végétal qui ponctue et irrigue alors la ville.